Le Maroc dispose des facteurs clés de développement qui lui assureront une croissance durable ; les secteurs créateurs de richesse sont en croissance, banques/assurances, tourisme, industries exportatrices, travaux publics, engrais phosphatés…

La libéralisation progressive des changes et des marchés de capitaux accompagnent ces tendances profondes.

Ouverture économique

Le Maroc a fait le choix stratégique de l’ouverture et de la mondialisation en libéralisant son économie et en se dotant d’un cadre juridique propice aux échanges. C’est dans ce cadre qu’ont été négociés les accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux. Les deux partenaires privilégiés que sont le Royaume du Maroc et l’Union européenne travaillent de concert pour la signature prochaine d’un Accord de Libre-Échange Complet et Approfondi (ALECA).

Un climat favorable aux affaires grâce à 20 ans de réformes

Les réformes opérées depuis vingt ans dans les domaines administratif, juridique et financier ont permis au Maroc de figurer dans le haut du classement des indicateurs relatifs à l’environnement des affaires, pour la région Afrique et MENA.

Les politiques de développement

Les politiques de développement s’articulent autour de cinq grands plans opérationnels.

La transformation numérique, levier du développement économique et de l’inclusion sociale

Aussi bien la puissance publique, et en premier l’administration, que les opérateurs économiques et les citoyens sont confrontés à des mutations dont la transformation numérique est une des plus profondes et des plus rapides. Elle induit des enjeux fondamentaux de souveraineté et de sécurité, d’égalité et de démocratie, mais également de compétitivité et par conséquent de développement.
Le Maroc a développé depuis une décennie une administration électronique de qualité, en particulier dans les domaines fiscal (déclaration et paiement en ligne de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés, déclaration et paiement de la TVA…) et social (déclarations salariales en ligne). Par ailleurs, une Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel a été créée par la loi n°09-08 du 18 février 2009.

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Le Plan d’accélération industrielle 2014-2020

Une stratégie nationale ambitieuse avec 10 options stratégiques gagnantes :

  1. Création et animation des écosystèmes
  2. Compensation industrielle
  3. Accompagnement du secteur informel vers le formel
  4. Qualification des ressources
  5. Amélioration de la compétitivité des PME
  6. Soutien financier
  7. Infrastructures disponibles à la location
  8. Culture « Deal Making » pour les investissements directs à l’étranger
  9. Intégration du Royaume à l’international
  10. Vocation africaine

« Génération Green 2020-2030 » une stratégie de consolidation des acquis du Plan Maroc Vert

Des objectifs à la fois économiques, sociaux et conformes au développement durable :

  • Doubler le PIB agricole et les exportations à l’horizon 2030 : valorisation des produits, investissements accrus, développement de filières de produits biologiques…
  • Favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de classe moyenne agricole : meilleurs revenus et garantie d’une protection sociale
  • Développer une agriculture durable et résiliente, résistante aux changements climatiques, préservant les sols et les ressources hydriques

« La stratégie nationale de développement du secteur minier, Mines 2025 »

Une stratégie qui couvre toute la chaine de valeur de l’industrie minière depuis l’exploration jusqu’à la valorisation et la transformation des minerais, en assurant son développement durable.

  • Tripler le chiffre d’affaires du secteur entre 2015 et 2025 à 15 milliards MAD
  • Décupler les investissements dans l’exploration et la recherche minière à 4 milliards MAD
  • Doubler le nombre d’emplois du secteur à 30 000 emplois directs

Les principaux minerais concernés sont l’argent, l’étain, le zinc, le cuivre, l’uranium, le cobalt et le manganèse.

La politique énergétique nationale : l’engagement du Maroc dans la lutte contre le réchauffement climatique

Les programmes de développement en énergies renouvelables au Maroc ont pour objectif de développer 3000 MW de production électrique additionnelle propre à l’horizon 2020 et 6000 MW à l’horizon 2030 et atteindre ainsi 52% de mix énergétique d’origine renouvelable à cette date. MASEN, l’Agence Marocaine pour l’Energie Durable pilote ces différents projets.

Le Maroc et l’Afrique

La stratégie marocaine en Afrique touche les domaines, économique, financier et humain ; elle veille à établir des rapports égaux, justes et équitables.

Le secteur bancaire

Les banques ont été les précurseurs en matière de développement africain. Les trois plus grandes banques commerciales marocaines Attijariwafa Bank, la Banque Centrale Populaire et BMCE Bank (à travers Bank of Africa) sont présentes dans plus d’une vingtaine de pays.

Le gaz

Le Maroc et le Nigéria sont engagés dans un mégaprojet de gazoduc qui aura un impact sur le continent africain et jusqu’en Europe. Le gazoduc Maroc-Nigéria devrait mesurer environ 5 660 kilomètres de long. Il longerait la côte Ouest Africaine en traversant ainsi 14 pays africains.

OCP

L’Afrique est au cœur de la stratégie marocaine de coopération Sud-Sud. Le continent recèle en outre un énorme potentiel agricole et doit nourrir une population grandissante.
Dans cette perspective, OCP (anciennement Office Chérifien des Phosphates) met en œuvre des projets de co-entreprises dans trois pays, le Ghana, l’Éthiopie et le Nigéria. Les investissements se chiffrent en milliards de dirhams.

Le BTP

Les grands opérateurs marocains prennent une part active au développement des infrastructures, à l’image du pont Cocody-Plateau à Abidjan ; ce pont à hauban de toute dernière génération, qui reliera les deux communes du Plateau et de Cocody. D’une longueur de 1,5 kilomètre avec un hauban de 200 mètres de hauteur, ce pont doit permettre d’améliorer la fluidité du trafic entre les deux communes abidjanaises.

Les énergies renouvelables

La Moroccan Agency for Solar Energy (MASEN) a signé des conventions avec la Tunisie, le Sénégal et la Guinée Bissau visant le développement de l’énergie solaire.

L’aérien

Le Maroc est positionné aujourd’hui en un véritable hub africain ouvert sur l’Europe et l’Amérique. La RAM dessert 29 destinations dans 27 pays (hors Maroc).

Les télécoms

Maroc Télécom est présent dans 10 pays dont le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et la Mauritanie.

Capital humain

L’indice de capital humain (HCI, Human Index Capital), publié par la Banque Mondiale, mesure le niveau de capital humain susceptible d’être atteint à l’âge de 18 ans, eu égard aux services de santé et d’éducation du pays d’origine. Au-delà de l’indice, la Banque Mondiale a initié un « Projet Capital Humain » qui vise à aider les pays à améliorer leur classement selon cet indice. Le Maroc a fait part de son intérêt pour participer au projet et a déjà désigné les points focaux nationaux dans son administration publique pour collaborer avec le groupe de la Banque Mondiale sur le sujet.

Les industries phares du Maroc

Dans le cadre de son « Plan d’Accélération Industrielle » 2014-2020, le Maroc a entrepris de donner la priorité à des secteurs industriels clés, générateurs de croissance et d’emplois.

L’industrie automobile

L’industrie automobile marocaine est en croissance continue depuis une décennie. Des grands noms de l’automobile se sont établis au Maroc, des grands constructeurs, comme Renault et PSA mais également des équipementiers de renom, tels que Yazaki, Delphi, Valéo, Saint Gobain, Sews…

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L’industrie aéronautique

Elle couvre des filières variées, à forte technicité et valeur ajoutée dont le câblage, la mécanique, la chaudronnerie, le composite, l’assemblage mécanique. 140 entreprises employant 17 000 collaborateurs ont réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 17,35 milliards de dirhams. Parmi elles, des entreprises de renom à l’exemple de EADS, Boeing, Safran, Hexcel, Eaton, Alcoa ou encore Stelia.

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L’Offshoring

L’offshoring est un secteur clé sur le plan de la création d’emplois pour les jeunes diplômés et de contribution aux exportations de services, sources de devises.

Le Maroc est particulièrement présent dans les domaines suivants :

  • Le BPO (Business Process Outsourcing ou externalisation des processus métiers) ;
  • L’ITO (Information Technology Outsourcing ou externalisation des processus liés aux technologies de l’information) : gestion d’infrastructures, développement de logiciels et maintenance applicative.

L’objectif défini par le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) est d’atteindre à terme un chiffre d’affaires de 16 milliards de dirhams et 100 000 emplois.

Parmi les principales entreprises du secteur on trouve plusieurs leaders mondiaux : Cap Gemini, CGI, BNP Paribas, AXA, IBM, Accenture, Dell, Amazone, Ubisoft, Webhelp, Atos, GFI Informatique, SQL, parmi d’autres.

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