
DAKHLA
Dakhla, entre mer et désert
La ville sâest dâabord appelĂ©e Villa Cisneros, rebaptisĂ©e Dakhla quand cette partie du sud marocain a rejoint la mĂšre patrie en 1979.
Dakhla, câest avant tout sa baie (40 km de long et 3 Ă 6 km de large) et son arriĂšre-pays ; toute la rĂ©gion dâOued Eddahab, son littoral et son ocĂ©an, recĂšle des trĂ©sors, une faune et une flore dâune richesse incroyable ; pourtant des espĂšces se sont rarĂ©fiĂ©es, comme lâoryx ou la gazelle dama. EspĂšce trĂšs rare, le phoque moine, qui compte entre 100 et 200 spĂ©cimens rĂšgne en maitre sur cette cĂŽte, dite « cĂŽte des phoques ». Lâavifaune nâest pas en reste, flamands roses, cormorans, fous de bassan, goĂ«land dâaudoin, chaque annĂ©e la baie accueille plus de 600 000 volatiles en moyenne. Cette richesse de la faune et de la flore est un vĂ©ritable atout pour la rĂ©gion, qui a dĂ©cidĂ© de crĂ©er une Parc National de 14 000 kmÂČ afin de diversifier son offre touristique au-delĂ du tout balnĂ©aire.
Depuis que Dakhla a ouvert son aĂ©roport en 2010, ce sont plus de 200 000 passagers qui y ont transitĂ© en 2018 ; 4 compagnies aĂ©riennes desservent la ville, en provenance de Casa, Marrakech, Agadir, LaĂąyoune etâŠParis.
Au fil des ans, Dakhla sâest positionnĂ© comme une destination Ă©cologique, respectueuse de la nature et de la culture locale. Son climat, des plus clĂ©ments, les tempĂ©ratures oscillent entre 17 et 24°, a sĂ©duit les surfeurs, kite ou windsurfer, pĂȘcheurs et autres amoureux de la nature. Des hĂŽtels de toutes catĂ©gories et pour toutes les bourses ont vu le jour, ainsi que des chambres dâhĂŽtes ; la plupart ont Ă©tĂ© construits dans un souci dâintĂ©gration dans leur environnement naturel, sans pour autant nĂ©gliger le confort.
Dakhla est aujourdâhui une destination prisĂ©e des nationaux et des touristes Ă©trangers qui recherchent lâauthenticitĂ© et la proximitĂ© avec la nature.
AprÚs une journée de plein air, les amoureux de musique pourront aller assister à un concert de musique traditionnelle sahraouie, mélange de musique arabe et africaine, dans une tente ou encore mieux sous les cieux étoilés.
Au-delĂ du tourisme, la rĂ©gion a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun dĂ©veloppement centrĂ© sur ses richesses naturelles, son potentiel halieutique tout dâabord mais Ă©galement lâagriculture. Le port actuel est spĂ©cialisĂ© dans le pĂ©lagique de haute mer, sans oublier les huitres dâĂ©levage quâon dĂ©guste dĂ©sormais dans tout le Maroc. Les cultures pratiquĂ©es sont essentiellement maraĂźchĂšres (tomates et tomates cerises, le plus souvent exportĂ©es) et fourragĂšres (luzerne). LâĂ©levage occupe une place importante et reste une source de revenus importante pour la population ; les cheptels, camelin, ovin, bovin sont en forte croissance ; on y Ă©lĂšve mĂȘme depuis quelques annĂ©es des autruches, dont la viande et la peau sont trĂšs apprĂ©ciĂ©es.